Le manger sain est devenu un axe stratégique pour tous les industriels et, de fait, un enjeu de communication clé. Quel que soit le média, le maître mot reste la transparence.

Deux questions à Sylvain Zaffaroni (Fondateur – Happyfeed) : « La food tech profite d’une sorte de virginité »

LSA – Les start-up de food tech sont-elles plus légitimes pour évoquer le manger sain ?

Sylvain Zaffaroni – À tort ou à raison, beaucoup de marques des années 70 conservent une image industrielle. Du coup, les jeunes pousses de la food tech profitent d’une sorte de virginité. Les fondateurs sont souvent des consommateurs, soit une mère confrontée à des problèmes de nutrition, ou des étudiants qui veulent changer le monde avec des produits bio, sans additifs… Tous savent communiquer leur « combat », leur enthousiasme et une forme d’altruisme via les réseaux sociaux et les influenceurs. Ils sont très efficaces.

Les groupes de « l’ancien monde » doivent-ils lancer de nouvelles marques pour convaincre de leur engagement ?

S. Z. – Ils créent avant tout des sociétés en mode start-up. Comme Danone avec Les 2 Vaches. Ce sont des jeunes entreprises innovantes qui n’ont pas vocation à devenir des multinationales. Leur activité restera calée sur un chiffre d’affaires d’environ 50 millions d’euros. Au-delà, elles risquent de faire des compromis sur les modes de fabrication. Les grands groupes devront gérer davantage de marques locales, avec des promesses spécifiques.

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